HRP : Veuillez pardonnez la mise en page quelque peu imparfaite, je manque cruellement de temps ces temps-ci... j'espère seulement que cela ne viendra pas ternir la qualité du RP pour l'occasion
Quelques goûtes de sang ruisselaient encore sur son corps lourd et inanimé, une à une, comme si elles avaient pour but de lui faire reprendre connaissance peu à peu au rythme des rouages méthodiques d'une horloge. Il s'agissait là du guerrier Seiyounashi bientôt trentenaire mais encore dans la fleur de l'âge car tout à fait en pleine possession de toute sa vivacité. Pourtant son corps gisait là, inerte comme mort. Face contre terre, dans une marre de sang si abondante qu'il lui était presque difficile de respirer. D'ailleurs, c'est à se demander s'il respirait.
C'est alors qu'il ouvrit les yeux pour mieux comprendre la situation. Il était là prisonnier dans ce qui semblait être un cachot dont les murs étant jonchés de têtes d'hommes morts. Des têtes qu'on avait arraché puis soigneusement disposé comme pour en faire un mur. Un mur dont les fondations une fois desséchée par les années se solidifièrent en un amoncellement de crânes. Puis pour en lier les jointures, ils avaient été taillé avec précision signe manifeste d'une civilisation ayant les moyens de s'outiller et le savoir pour en permettre l'utilisation. Seiyounashi regarda tout autour de lui quant tout à coup il vit un ombre non loin de lui et un son se fit entendre soudainement :
- " Tous cela n'ont pas fait l'affaire" dit soudain une voix de ce qui semblait être un autre prisonnier détenu non loin de là dans une cellule voisine . "
- Mais par tout les Dieux, quel est ce maléfice" s'écria ce Seiyounashi!
- Où suis je et comment suis je arrivé en ces bas fond. Est-ce là le fruit de mon imagination, une illusion dont je vais m'éveillé d'un sommeil profond ??!!
Le prisonier ne répondit guère, laissant la place à un silence presque réconfortant à la vu de tout ce sang et de toutes ces têtes tranchées. De cette vision d'horreur, Seiyounashi se souvenu alors de ce qui s'était réellement passé non loin du gouffre de Théolias par delà les chutes du gondorium au beau milieu des contrées d'issangor :
- " Cette bataille faisait rage, je suis un solitaire et j'ai été pris malgré moi entre deux fronts, ces hommes d'un côté dont les corps s'entassaient les uns sur les autres s'empalant sur les lignes de ces créatures démoniaques. J'ai alors cru non pas par vanité mais par bienveillance à une vengeance des guerriers de l'espace, c'est alors que j'ai suivi mon instinct. Je n'avai d'autre choix que de me battre mais c'est bien là ma première défaite. Ils étaient si nombreux et si puissants... Et la force de ce géant, mais quel colosse, c'était presque surnaturel, en tout cas je n'ai qu'une certitude, c'était tout sauf humain.
Un escalier en colimaçon encerclait les cellules de ce tortueux cachot un peu à la manière d'un Dieu des enfer tenant dans sa main les quelques rescapés de ce massacre (pour ainsi dire deux)
Des pas se firent entendre, au rythme des battements du coeur de Seiyounashi. De plus en plus fort, entrant en résonance dans sa tête comme si tout cela était irréel puis tout à coup le grondement d'un voix se fit sentir : - " Oui, je te confirme qu'il n'avait rien d'humain... tu dois sans doute parler du général Ced, qui depuis les fondations de notre clan n'a de cesse que de compter le nombre d'âme qu'il a fauché. Tu sembles d'ailleurs avoir échappé à la puissance de ses coups, c'est un fait assez rare en effet... Mais dis moi, dissident, que faisais tu sur ce champs de batailles et que veux tu ?
Seiyounashi presque solennel : " Et bien le hasard je crois, et pour ce qui est de ce que je veux, j'aspire au renouveau et à la paix".
L'homme qui se tenait face aux géoles éclata d'un fou rire effroyable et diabolique dont la folie glaçait alors le corps du prisonier de la cellule voisine à Seiyounashi. Ce dernier en revanche sans avoir dire pourquoi, trouva en ce rire quelque chose de réconfortant comme si cette homme le comprenait déjà avant même de le connaître.
L'homme reprit alors amusé :
- Je n'ai rien entendu de pareil depuis au moins cinq cycles, ce qui pour vos années humaines doit bien représenter cinq milles années.
Seiyounashi l'oeil perçant se fit alors plus attentif aux paroles de cette homme puis inscisif l’interrompu aussitôt :
- Qui a t il d'aussi cocace et avant de savoir de quel genre d'homme tu es fait, dis moi plutôt comment tu te nomme et comment diable suis-je arrivé ici !!
L'homme riait toujours de plus en plus belle, si bien qu'une larme lui coula le long de la joue et le grondement de sa voix rompa de nouveau ce silence sordide : " Mouaaaaaa et bien je ne m'étais pas amusé depuis si longtemps, je t'aime bien toi, tu m'es sympathique pour un mortel. Saches que je n'ai pas versé une larme depuis 15 cycles... Alors je daigne bien te donner mon nom. L'on me surnomme The Shadow et tout le monde m’appelle Shadow. C'est ainsi que l'on me nomme par delà les royaumes des enfers. J'en ai d'ailleurs jadis été le gardien.
Seiyounashi interloqué l'estomac lui remontant jusqu'au coeur :
- Vous en avez été le gardien ? De quoi, des enfers ??!!
The shadow repris : - Oui en effet, et il m'a fallu mater bien des démons pour leur faire prêter serment et loyauté à leur nouveau maître. Alors humain vois tu, mon passé tourmenté ne m'a offert que peu de moments de plaisir, quoique de luxure (ahah rire intérieur) mais un fou rire comme celui que tu m'as procuré ce jour, dis toi bien qu'une fois la porte des enfers passée, ce genre d'extravagance est très controversée mais en aucun cas toléré pas même par le maître lui-même. Je te suis donc reconnaissant et te vois plutôt valeureux et vaillant, enfin dans une certaine mesure, car tu ne restes qu'un humain aussi faible qu'ils puissent t'être. Cela dit ta cause est peine perdue, qui veut la paix prépare la guerre. La guerre est ainsi un éternel recommencement qui fait nâitre dans le coeur des hommes la peur. Et cette peur nourrit notre clan de même que l'âme des pauvres pêcheurs qui ont commis l'offense de nous attaquer nous sert à guérir nos blessures et à faire renaître nos morts.
- " Balivernes que vos propos ! " s'écria Seiyounashi
On ne ramène guère les morts parmi les vivants !! "
comme pour montrer à The Shadow qu'il avait encore tout sa contenance et sa fierté de guerrier.
- Hmm intéressant ton sang.... Froid est admirable, et quelle fougue dans l'affirmation de tes propos mais interroges toi donc, que te dis ton coeur ? Te crois tu encore vivant ? Ressens tu la chaleur aux alentours ? Ta soit disant grandeur de jadis est-elle encore palpable ou est-ce là une vague impression de déjà vu... Est tu capable avec discernement de faire la différence entre le bien et le mal ou bien encore de ce qui est réel de ce qui ne l'est pas ?
Seiyounashi fulminant s'exclama : - " Jamais, vous m'entendez, jamais je n'oeuvrerai pour votre cause, démon !! Plutôt mourir en ces bas fond qu'abandonner mon humanité.
The shadow repris à nouveau, calme et précis :
- Fort bien, fort bien humain... J'ai entendu tes dires.
Et bien que ferez tu si je te disais que tu étais déjà mort ? Ah ah ah et pour ce qui est d'abandonner ton "humanité", saches que je n'ai rien dit de la sorte, nous ne cherchons pas à te donner le choix entre le bien et le mal et tu ne vas pas non plus du jour au lendemain te changer en un démon qui toi tu qualifierais d'hideux. Crois tu seulement que tout ceci est réel ? Tu sais au fond de toi que tu ressens les choses comme dans un rêve dont tu ne t'éveilles jamais. Voilà la vérité humain, nous te proposons de racheter ton âme en m'étant tes capacités à priori jugées utiles pour la prospérité du clan et accessoirement ta sympathie à notre service. Peut-être qu'au bout de quelques cycles seulement tu parviendras à retrouver ton âme et ainsi reprendras tu le chemin pour lequel tu te destines....
Seiyounashi de plus belle avec un entêtement sans commune mesure - " Jamais, je vous l'ai dis jamais !! Pas même pour une année humaine, sachez qu'une vie humaine représente bien plus de trésors et de convoitise que vous démon ne pourrez rassembler en un millénaire de cycles.
The shadow impassible, conclut alors avec une précision chirurgicale comme pour porter une dernière estoc à la volonté de Seiyounashi : Bon et bien je t'aurai prévenu l'humain, tel est ton choix, je respecte ta décision quoique incensée. Je ne puis te venir davantage en aide, mon offre tiendra toujours cependant tout du moins pour les 8 jours à venir. Réfléchis et réfléchis y bien, une offre d'un clan démon ne se fait pas tous les cylces sans oublier que ce qui t'attend est une âme sans repos emprisonnée éternellement dans nos geôles de solitude où tu ne trouveras jamais la paix. Quoique tu en dises d'une manière ou d'une autre, ta tête servira notre cause et que tu le veuilles ou non ton sacrifice s'il en est ainsi, permettra d'ajouter une pierre à notre édifice et ta tête nous sera utile pour la construction d'une cellule de plus... Ahahah comme dit l'adage en langue humaine, la nuit porte conseil, mais prend garde l'humain, ici la nuit est éternelle....et il ne te reste que 8 jours, 8 jours seulement, si peu quant on sait qu'un démon une fois qu'il nous a rejoint avoisine en moyenne les huit milles cycles. Adieu l'humain, que dis je ! Encore faudrait il qu'il soit à tes côtés. ahahahahah
Seiyounashi, se retrouva alors seul. Oui, il ne ressentait même plus la présence du prisonnier de la cellule avoisinante dont il lui avait semblé avoir entendu la voix à son réveil, ce dernier ayant abandonné manifestiment tout espoir.
Quelques instants s'écoulèrent le laissant en proie à la réflexion, sans pouvoir dire si cela faisait des heures ou des jours, comme prisonniers dans un espace où le temps n'existe pas.
Seiyounashi à demi voix se dit alors : - " Le perfide, et il me dit que j'ai le choix. Mais ai-je vraiment le choix ? Dans son offre je ne vois là que le vil dessin d'un démoin assoiffé de sang qui n'a de cesse que de s'abreuver de nos âmes.
Une voix se fit alors retentir dans les tréfonds de cette prison, mais cette fois ce fut une voix douce presque monocorde qu'il était impossible de localiser :
- " Tu fais fausse route Seiyounashi, ton jugement est altéré par le doute et non guidé par la raison, The Shadow n'est pas un démon de la sorte et il t'a en effet pris en amitié, fais donc appel à ta logique et ta bon sens pour le juger avec davantage de discernement.
- Mais qui est tu ? Quel est encore ce maléfice, mon esprit me joue t il des tours, ai-je sombré dans l'ântre de la folie ???!!
-Non rassures toi tu n'en contemples que les portes, du moins pour le moment. Ton esprit est encore parmi nous. Certes l'offre de The Shadow propose une alternative dont un choix, un seul, porte un avenir certain. L'autre ne servira que de pierre à emmurer nos prisonniers et entretenir leur peur. Il serai vraiment dommage que tu n'acceptes pas de faire partie des nôtres, d'autant que tu ne fais pas seulement erreur au sujet de shadow.
Seiyounashi esquissant un sourire à la limite du tragique comique, presque désabusé par la situation : " Et tu ne sous-entendrais pas par hasard que les démons sont en fait tous fort sympathique, qu'ils leur arrivent de jouer aux osselets et qu'en réalité ils ne sont pas si mauvais qu'ils n'en ont l'air, car finalement ils sont aussi gentil et docile qu'un agneau.
- ahahah, shadow a raison quand il dit que tu es un humain amusant... Pour ma part je me nomme ichigokev. Mon passé importe peu. Ce qui compte c'est ta venue ici, nul n'est dû au hasard mais au destin. Ton destin t'a amené à nous. A bien des égards il te faudra découvrir la vraie nature d'un démon. Ta métaphore prend en compte un agneau. Certes, un démon, docile, il ne l'est et ne le sera probablement jamais. Cependant, il est aussi capable de se montrer sous bien des aspects chaleureux. Mais n'oublie pas que ce même agneau chez nous démons s'apparente plutôt à un taureau qui une fois adulte deviendra un minautore. Pour l'heure il te manque la puissance toutefois tu as le coeur vaillant et je prédie qu'un bel avenir t'attend chez nous, ne serait ce que pour trouver la réponse à cette seule question : Connais ton vraiment la nature d'un démon ? Car après tout ne sont ils pas tous différents des uns des autres tout comme vous humains n'avez pas les mêmes caractères ou plutôt en langue humaine je crois que vous parlez de personnalités. Voilà seiyounashi je repasserai te voir demain pour connaître ta décision. Quoique elle puisse t'être demandée en hâte ce n'est pas la précipitation qui t'a guidé ici mais le choix des dieux eux-même. Si notre peuple a su t'épargner, ce n'est en aucun cas dû au hasard ni à la chance, crois-moi. Toi seul est le maître de ton destin et dis toi qu'à tout moment, un jour lointain dans ta vie humaine, tu pourras retrouver le chemin que tu as mené jusque là. D'un autre côté, tu peux tout aussi bien être surpris et qui c'est, te plaire parmi nous.
Seiyounashi, le regard métallique dont la lueur rougeoyante dans les yeux diminuait peu à peu, s'effondra alors de tout son long à même le sol et dans un dernier souffre afin de sombrer à nouveau dans l’inconscience la plus totale, lui répondit :
- C'est cela, nous verrons demain. Merci de ta visite Ichigokev.
HRP : Espérant que vous aurez eût du plaisir à la lecture de l'histoire de Seiyounashi
Sujet: L'antre des démons : La destinée de Seiyounashi, un combat pour le salut de son âme 
Dim 11 Sep - 23:03