Voulez-vous connaître l’histoire de cet homme qui fut adulé au-delà de la raison ?

Je ne sais pas si je peux me permettre, je ne suis que le conteur, une personne extérieure qui deviendrait alors un pilleur de tombe.
Profanant la plus belle chose au monde… la vie. De plus, ce n’est pas une histoire qui finit bien, il n’y aura pas de happy-end ou de miracles, juste une histoire triste comme des milliers d’autres… enfin, pas vraiment.

Car de cette histoire est né le mal à l’état pur.
Bon ok… je vais vous aider un peu, il se peut que je sois en mesure de vous faire un rapide résumé.
Sachez juste une chose : je ne fais pas cela pour que vous le preniez en pitié, ou que vous lui pardonniez ses erreurs.
Certains actes sont et resteront trop lourds de conséquences et trop cruels pour être simplement excusé.
Alors…

I. Une enfance tragique.

« Il était une fois…
Il était une fois, un jeune homme sublime, peut-être même le plus beau et le plus fort des créatures qui ont daigné fouler la planète.
Citer des noms en comparaison ne serait qu’offense envers les grands démons.
Mais il y a toujours un début avant la fin…

Alors, tout commença dans une petite ville, Greed était venu au monde un jour d'éclipse. Ce garçon était juste né dans les ténèbres. Était-ce son destin ? Une malédiction ? Ou une prévention ?

Ses parents se sont fait tuer devant les yeux encore pleins de lumière de ce gamin. Il en a encore le souvenir, de ce sang sur son visage, sur ses mains, dans ses yeux.
Eux, ceux qui veulent vengeance pour le passé sanglant de leurs parents, ces démons d’horreur de la nuit, à visage humain. Son seul souvenir fut le visage d’un enfant. Le visage clair, au milieu de ses rêves sanglants. Les cheveux blancs et les yeux bleus, qui chassaient les ténèbres du cœur du rescapé… »

Son enfance fut alors la période la plus douloureuse de sa vie. Il trouvait des moyens pour oublier son passé tragique.
Comme par exemple, un métier.

II. Une vie pas comme les autres.

« Kayzoku était une ville isolée, réfugiant à la fois les plus redoutables guerriers du pays et des gens riches.
Ce jour-là, la plupart d’entre eux ressentait une présence inconnue et mystérieuse. Les hommes les plus vaillants se sont mit à la recherche de cette force surhumaine mais aucun d'entre eux n'est jamais revenu. Les habitants n’avaient aucunes nouvelles d'eux depuis leur départ. C’est dans cette optique qu’ils préparèrent une armée avec les soldats les plus courageux qui restaient, tout en veillant sur la défense de la ville. Mais avant qu'ils fassent un pas, un jeune homme se tenait debout, avec un gabarit moyen, vêtu de vêtements sombres. Son épée qui reflétait la lumière du soleil paraissait plus grand que le porteur qui l'avait placé à travers son dos.

« C’est ici Kayzoku ? dit-il d’une voix suave.

- Oui, mais tu devrais partir, jeune homme, répondit un chevalier en train de retirer son arme.

- Merde, on m'a encore arnaqué, tant pis... »

Les chevaliers, ne comprenant pas aux paroles de l'individu, menacèrent l’individu avec leur épée.

« Je me nomme Greed le deuxième, et je suis celui qui aura exterminé votre ville. »

Il recula de quelques mètres, mains jointes, puis plaça ses doigts en forme de triangle, jetant un rayon de lumière bleuté sur le sol. Des hordes de squelettes armés, des golems plus gros que des falaises et des monstres indescriptibles sortirent de la terre en un rien de temps et attaquèrent l’armée devant eux. Les fantassins, en premier rang, tranchaient la tête des soldats qui n’avaient rien vu passer, et les golems, eux, s’occupaient d’écraser les humains sur leur passage. Le jeune homme, toujours à l’arrière, s'installait sur un chêne pour admirer le spectacle. Il fit des gestes avec ses mains et, sans savoir comment ni quand, cinq des golems qu’il avait invoqué se fusionnaient en un seul, celui-ci était aussi énorme qu’une montagne. La créature avançait, écrasant tout sur son passage, que ce soit humains, fantassins ou d’autres créatures. Quelques secondes suffisait pour que le golem détruise toute la cité, le sol qui était d'origine marron comme la terre était totalement coloré en rouge sang. Les autres créatures avaient presque finit de tuer les gens, ils fouillaient encore dans les maisons, dans les forêts aux alentours ou encore dans les égouts. Greed, qui était confortablement installé sur un chêne, son pied bien calé entre deux branches, retira son géant golem qui commençait à tuer ses propres cousins d’un revers de la main. Il laissa les autres créatures s’amuser ailleurs. Enfin, il reprit sa route, rangeant son arme sur son dos. »

Greed avait un métier, en effet, il s'était engagé comme traqueur et tueur dans la plus effroyable société des tueurs à gages du continent.
Cela le divertissait et l'aider à oublier ses mauvais souvenirs, mais ça n'aura pas duré longtemps.

« On vit une grande maison, entouré d'une rivière bleuté où un pont permettait de la faire traverser. Greed, un parchemin à la main, défonça la porte du pied. Elle glissa jusqu'aux pieds d'un homme baraqué qui faisait le double de sa taille, il semblait être le garde du corps d'un petit homme, qui fumait une grosse cigare au coin de la pièce. Celui-ci se leva de son siège et s'approcha de Greed, le sourire aux lèvres.

« Je suppose que tu veux démissionner ? Ça ne m'étonne pas de toi, rends-moi le parchemin gentiment et tout ira très bien, dit le petiot.

- Oui, votre société n'est plus la même qu'avant, la seule raison pour laquelle elle tient encore debout c'est grâce à moi. Je veux être dans une société où toutes les personnes qui seront présents seront de taille à m'affronter, répondit Greed d'une voix modeste.

Il sortit de la maison sans un mot de plus, laissant le parchemin à terre.

« Tue-le, sinon il va revenir. » ordonna le petit monsieur à son garde du corps.

Celui-ci s’empressa de prendre son gros boulet aux pics pointus et s’approcha de Greed.
Celui-ci, ayant tout entendu, prit son épée et chargea sur le géant, qui avait la même idée que lui, prenant soin de garder son arme à l’arrière. La vitesse à laquelle allaient les deux choses fit un tranchant irrévocable de la lame du jeune home, qui découpa en deux le garde. Le chef, pétrifié de la scène qu’il venait de voir, sortit discrètement de son tiroir un couteau pointu et chargea sur son adversaire. Le jeune homme l'écorcha sans difficultés en retournant l'arme sur l'assaillant. »

Cela marqua le début d'une nouvelle vie, et Greed ne le regrettera pas. Sa démission lui avait fait comprendre qu'il pouvait devenir plus fort sans professions.
Plus les années s'écoulaient, plus il devenait fort et mieux il oubliait son passé. Mais qui sait ce qui peut arriver...

III. Les retrouvailles.

« Greed était paresseusement allongé en théorie porté par la branche d’un arbre qui lui était inconnu. Peu importe. C’était assez haut pour lui permettre de regarder
en douce les horizons de la prairie, et cela lui faisait un dossier confortable. Il se cala dans la fourche parfaite de deux branches, les mains croisées derrière la tête et une jambe joliment bottée pendue dans le vide, à quelques mètres du sol. Les yeux mi-clos, il était aussi à l’aise qu’un chat. Soudain, une voix venant d’en bas le surprit dans son sommeil et le fit tomber de sa branche. Il vit un jeune homme au visage très clair, celui-ci portait un glaive accroché à la ceinture et une hache accroché au travers du dos. Il avait des yeux bleus qui convenaient parfaitement avec les cheveux blancs qui retombaient sur ses épaules.

« Ah, enfin, te voilà. Je te cherchais partout, Greed Junior, répétait l’homme, je ne te rappelle pas quelque chose ? »

Greed, un peu perturbé, observa plus attentivement le jeune homme et se souvint de la mort de ses parents.

« Le visage clair et pâle, les yeux bleus… Les cheveux blancs… Ne serait-ce pas l’enfant qui m’a soutenu lors de la mort de mes parents ? pensa-t-il doucement.

- Si si, c’était moi. Je voulais te revoir une dernière fois, et te dire toute la vérité.

- Tu sais… Quelque chose ? demanda Greed, se demandant comment il a fait pour lire dans ses pensées.

- Oui… Je connais le tueur, tu vois… Les démons de la nuit ? Et bien, j’étais l’un deux, et même le chef.

- Qu… Quoi ?! Je ne te crois pas ! Tu étais si jeune et tu me protégeais !

- Je voulais juste plus d’informations sur toi, mais comme tu ne savais rien... répliqua l’homme au teint clair.

- Que n'importe tu sois l'assassin de mes parents ou pas, je vais te liquider !! »

Ses yeux virèrent au rouge et une force surhumaine commençait à se dégager de lui, des morceaux de terre sortaient de la terre et lévitaient autour de lui à une vitesse phénoménale. Une aura noire se formait autour de lui et commença à l'envelopper. Le ciel devint sombre comme si tout les nuages existants s'étaient agglutinés au-dessus d'un spectacle macabre.

« J'avoue que tu m'impressionnes » répliqua l'albâtre.

Greed commença à marcher dans la direction de son ennemi, son épée à la main, la terre craquelant au-dessous de ses pieds. Les gros rochers qui étaient sorties de la terre se rapprochaient de l'ennemi, attendant un moment d'inattention pour l'enfermer. Mais un gros bloc de terre qui avait la forme d’un poing sortit aussitôt du sol et enferma le corps tout entier de l'homme au teint clair à part sa tête, ce qui l’étranglait fortement. Ses os craquaient et se cassaient peu à peu. Ce qui provoqua un cri de douleur qui résonna dans toute la plaine enflammée. L’étreinte le faisait aussi suffoquer. A chaque resserrement du sang jaillissait en masse de sa bouche.

« Ce qui est drôle, c'est qu'on n'a même pas besoin de trouver un plan pour t'avoir. » dit Greed tout en laissant passer un rire sadique de sa bouche.

Celui-ci souriait doucement, l’air de dire « j'ai été imprudent » puis puisa toute sa force dans ses bras et des rayons de lumière se dégagèrent de son corps, jusqu’à ce que le bloc de roches explose.
Suite à ça, il tomba à terre et tapissa le sol de son propre sang. Il leva la tête, toujours au sol, pour dire quelques mots à son adversaire.

« Garde toujours ton épée sur toi, elle peut faire des choses que tu n'imagines même pas. Et bonne chance pour tes futures batailles, frérot. »

Greed, surpris par les dernières paroles de l'homme, s'approcha de lui et le prit dans ses bras, mais avant qu'il n'ait pu dire un mot, l'homme était déjà dans l'autre monde. »

Je vous l'avais dit, toutes les histoires ne finissent pas bien. Jusque-là, sa vie n'était qu'une succession de désastres.
Mais depuis la mort de son frère, il décida de s'intégrer au monde. Bien sûr, il assassinait encore et toujours des gens innocents. Malgré ça, il voulait plus. Il voulait former une bande où il pourrait exterminer l'espèce humaine entière.
Qui sait ce qu'il trouvera...

IV. Le début d’une nouvelle vie.

« Greed se promenait dans la plus grande cité de la planète, et même la mieux défendue. A chaque coin de rue on y trouvait chevaliers et drows. C'étaient des créatures semblables à des elfes mais qui étaient bien plus puissants, ils pouvaient tuer 10 hommes en quelques secondes. Le jeune homme examinait les défenses et les murailles. Quand il était à l'abri, il joint ses mains et plaça ses doigts en forme de rectangle pour projeter un rayon bleu sur le sol. Quelques secondes après, des milliers de fantassins sortaient de la terre dans tout les coins de la ville. Les drows n'hésitaient pas à les combattre, tel est leur volonté de défendre leur cité. Les fantassins n'avaient pas été envoyés nombreux, et Greed s'en mordait les doigts, une erreur comme celle-là pouvait coûter sa défaite contre les forces drows, qui, si elles n'avaient pas de valeurs morales, pouvaient se battre aussi bien voire mieux que des peuples de races différents réunis. Les fantassins et les elfes se battaient comme des diables, animés par la haine qu'ils vouaient aux races inconnues. Tout les chevaliers présents dans la ville cherchaient à s'enfuir tandis que les archers, eux, s'étaient retirés de la ville mais continuaient à se battre, tirant dans les cieux pour que les flèches retombent sur les assaillants.

Greed, déçu par la faiblesse de ses fantassins, envoya des golems aussi gros que des montagnes détruire tout les bâtiments et murailles de la cité. Mais les forces drows s'étaient multipliés, ils reprenaient le dessus même face aux terribles monstres de roches. Ils possédaient la magie noire, ce qui n'était pas bon pour des golems. Le jeune homme, bien décidé à mettre sa part au combat, sortit son épée et commença à tuer les chevaliers errants. Mais avant même qu'il s'attaque aux forces drows, une série de météorites venait s'abattre sur la cité. Comme si quelqu'un les contrôlaient. Greed, se protégeant des gros explosions de roches avec son épée qui formait un bouclier autour de lui, courait droit vers la direction opposée où était envoyés les gros rochers enflammés qui achevait la ville en un rien de temps. Il découvrit une grande armée, une des plus terrifiantes qu'il n'avait jamais vu. Deux hommes étaient placés devant, dont l'un d'eux ressemblait au diable en personne et l'autre semblait garder son sang-froid contrairement au reste de l'armée. Il était pétrifié. L'homme au sang-froid s'approcha de Greed et le regarda droit dans les yeux.

« Est-ce toi qui allait détruire la ville ? demanda l'individu.

- Oui c'était moi, et vous n'avez pas à me juger, vous avez très bien fait la même chose en achevant les forces drows, répondit Greed, essayant de garder son sang-froid.

- Nous n'avons pas l'intention de te juger, tu sembles être quelqu'un qui désire la fin de cette planète, n'est-ce pas ?

- Personne ne me fera changer d'avis. Celui qui osera me défier sera traité à ma façon !

- Tu es tout à fait le genre de personnes que je veux dans mon clan, je vais t'expliquer, nous sommes les Ban'Jin Akuma. Toutes les personnes que tu trouveras dans cette armée derrière moi sont nés pour tuer. Comme toi. Si tu veux bien rejoindre notre clan, tu seras opposé à des adversaires de ta taille voire plus forts que toi.

- Ça m'a l'air bien tentant, mais je ne vous crois pas, croyez-moi, j'ai fais le tour de la planète, et il n'y a aucun adversaire à ma taille ou plus forts que moi.

- C'est parce que tu ne sais pas encore changer de planètes, nous, nous les conquérons, nous avons des portails permettant de passer d'une planète à l'autre.

- Je ne le savais pas, ça... Bon, c'est d'accord, je me joins à vous, termina Greed d'une voix sanglante. »

Belle histoire, on sent que tu as fais des efforts pour l'ecrire!